mardi 21 août 2007

L'IIT Bombay va offrir la possibilité a ses étudiants de choisir des enseignements en dehors de leur spécialité

Pour qui connaît les systèmes de fonctionnement anglo-saxons, ou plus près de nous, celui adopte par certaines grandes écoles en France, les cursus dits "a la carte" ne sont pas une nouveauté. Ils le sont cependant en Inde, ou jusqu'alors, un étudiant, ou qu'il soit et même dans une institution d'excellence comme un Indian Institute of Technology, devait étudier les matières liées a sa spécialité et rien d'autre, durant toute sa scolarité.

L'Indian Institute of Technology de Bombay (IIT-B) va donc rompre avec cette tradition et proposer a partir de cette année à ses étudiants de choisir une matière mineure, qui pourra être totalement différente de leur matière dite majeure, de spécialité. Pour ces étudiants dont le profil est proche de celui d'un ingénieur au sens de la formation française, ces cours mineurs pourront être au choix des enseignements de management, de sciences humaines, de science théorique, ou d'autres enseignements d'ingénierie. Ceprocède concernera les étudiants en seconde année de l'institut.

Pour en savoir plus, contacts :Indian Insitute of Bombay (IIT-B), Mumbai (Maharashtra) -http://www.iitb.ac.in/
Sources : "IIT-Bombay to bring cafeteria culture to India" - Times NewsNetwork - 25/06/2007 - http://redirectix.bulletins-electroniques.com/hiyc0
Rédacteur : Guillaume Talbot

BE Inde numéro 26 (19/07/2007) - Ambassade de France en Inde / ADIT http://www.bulletins-electroniques.com

Les filières indiennes d'enseignement en ingénierie vont obtenir une équivalence avec les filières britanniques et américaines

L'Inde a été acceptée comme signataire provisoire du Washington Accord, un accord qui comprend 10 signataires permanents dont l'Australie, le Japon, les Etats-Unis, le Canada et le Royaume-Uni. Cet accord concerne les enseignements d'ingénierie et engage ses signataires a reconnaître les enseignements dispenses dans les autres pays comme équivalents.Dans deux ans, l'Inde en deviendra un de ces signataires permanents, ce qui signifie donc que les diplômes indiens de niveau licence en ingénierie seront reconnus par les autres pays membres. Plus précisément, les signataires ne sont généralement pas des Etats, mais plutôt les organismesde tutelle des institutions d'ingénierie dans les pays concernes, par exemple pour le Royaume-Uni, c'est l'Engineering Council UK qui a ratifie l'accord.

Pour en savoir plus, contacts :Washington Accord - http://www.washingtonaccord.org/
Sources : "India gets entry into elite tech studies club" - Indrani BAGCHI -The Times of India - 27/07/2007
Rédacteur : Guillaume Talbot

BE Inde numéro 26 (19/07/2007) - Ambassade de France en Inde / ADIT http://www.bulletins-electroniques.com

Le docteur Pushpito Ghosh est le nouveau directeur du CSIR

Le Council for Science and Industrial Research (CSIR) est un organisme public indien fonde en 1942. Sous son autorité, on trouve la plupart des meilleures institutions de recherche du pays. Cette autorité est depuisjanvier 2007 sans directeur, après la fin du mandat du Dr. R.A. Mashelkar, qui occupait le poste depuis 1995. Un successeur avait en fait été désigne immédiatement, mais il n'a pas pris ses fonctions. Il est d'ailleurs toujours difficile de savoir si il a refuse le poste ou s'il n'a jamais recu l'avis officiel de nomination. Depuis, l'intérim a été assure successivement par Dr. T. Ramasami, secrétaire du Department of Science and Technology, et par M.K. Bhan, secrétaire du Department of Biotechnology.
Cette période de transition s'achève donc avec la décision de la nomination du Dr. Pushpito Ghosh, qui était auparavant directeur du Central Salt and Marine Chemicals Research Institute (CSMCRI) depuis 1999. Il est répute pour des travaux sur la déssalination.
Pour en savoir plus, contacts :Council of Scientific and Industrial Research (CSIR), New Delhi - http://www.csir.res.in/
Sources : "Pushpito Ghosh to be new CSIR chief" - Silicon India - 21/06/2007- http://www.siliconindia.com/shownews/36229
Rédacteur : Guillaume Talbot

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Un médicament par voie orale pour remplacer la chimiothérapie par injection dans les cas de leucémies

La chimiothérapie est un traitement généralement administre par intraveineuse. Ce procède est évidemment contraignant. Les substituts administres par voie orale sont donc intéressant puisqu'ils apportent un meilleur confort aux patients. Ainsi, une équipe de chercheur du Netaji Subhas Chandra Bose Cancer Research Institute a trouve une formulation pour un type de chimiothérapie -qui s'attaque a des leucémies- qui permet de l'administrer par voie orale. Ce médicament est particulièrement adapte pourles patients de plus de 50 ans, dont le taux de globules blancs est trop élevé.
Le médicament a déjà été teste sur 100 patients a Kolkata pendant 3 ans. Les patients concernes auraient vu leur taux de globules blancs diminuer, sans contracter d'infections et auraient constate une diminution du nombre d'hémorragies qu'ils subissent. Le prix de ce médicament serait 10 fois inférieur a celui de son équivalent par injection. L'American Society of Chemical Oncology a nomme une commission qui a certifie le médicament.

Pour en savoir plus, contacts :Ashik Mukherjee, Director, Netaji Subhas Chandra Bose Cancer Research Institute, Kolkata (West Bengal)
Sources : "Oral drug to beat leukemia trauma" - Times News Network - 13/06/2007 - http://redirectix.bulletins-electroniques.com/oGqWL
Rédacteur : Guillaume Talbot
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Pour un diagnostic en radiologie plus rapide, envoyez la radiographie en Inde

Imaginez que vous deviez passer une radio ou un scanner, que ce soit une urgence et que le diagnostic doive être réalise au plus vite. Si cela vous arrive dans la journée, un radiologue sera normalement la pour le faire, mais la nuit il est probable que cela prenne beaucoup plus de temps.

Pour répondre a ce problème, en tirant avantage du décalage horaire, certains hôpitaux délocalisent une partie de leurs activités de diagnostics en radiologie vers l'Inde. Aujourd'hui, ce procède concerne surtout les Etats-Unis, le Royaume-Uni et Singapour ces trois pays représentent 90% du marche mondial, mais il est probable qu'il s'étende a d'autres pays développes. Il vise a répondre au manque de radiologues dans ces pays, particulièrement pendant la nuit et pour des situations d'urgence. Dans ce dernier cas, des compagnies indiennes assurent pouvoir répondre en 20 à 30 minutes.

L'intérêt en terme économique pour les hôpitaux des pays développes est double, non seulement cela évite de devoir maintenir un radiologue sous astreinte, mais cela permet de réduire les coûts de manière importante, a titre d'exemple, un radiologue dans un hôpital public en Inde gagne environ 2.500 dollars par an et 5.000 dollars par an dans les entreprises privées qui fournissent ce service de télé radiologie. Enfin, si les cas d'urgence sont mis en avant pour promouvoir la solution, il est évident que la différence de coût rend aussi le procède très économique pour les diagnostics classiques, ce qui se fait déjà.

Pour en savoir plus, contacts :-
Teleradiology Solutions (USA) -
http://www.telradsol.com/-
Wipro Technologies, Bangalore (Karnataka) -
http://www.wipro.com/
Sources : "Teleradiology outsourcing... the new buzzword" - Adith CHARLIE -The Hindustan Times - 02/06/2007
Rédacteur : Guillaume Talbot

BE Inde numéro 26 (19/07/2007) - Ambassade de France en Inde / ADIT
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