vendredi 6 juillet 2007

25% de résultats favorables pour un nouveau vaccin contre le VIH

L'Indian Council of Medical Research (ICMR), la National AIDS Control Organization (NACO) et l'International AIDS Vaccine Initiative (IAVI) collaborent actuellement a la mise au point d'un vaccin contre le Sida. Les premiers essais cliniques du vaccin tgAAco9, surnomme rAAV, ont été réalises au National AIDS Research Institute (NARI) et se sont termines l'an dernier.

Les résultats ont montre que chez 25% des patients, une réponse immunitaire était declenchee. Les tests ont aussi montre que plus la dose de vaccin injectée est importante, plus la réponse immunitaire était forte, ce qui intrigue les chercheurs concerne. Enfin, une combinaison de trois vaccins est à l'étude actuellement et pourrait constituer la suite de ce projet. Elle consisterait a employer le rAAV mais aussi le Modified Vaccine Ankara (MVA), un vaccin en cours de test a Chennai, et un vaccin ADN teste actuellement en Afrique. Ces précisions ont été apportées au cours d'un atelier qui réunissait les principaux acteurs du programme du rAAV à New Delhi.

Pour en savoir plus, contacts :
- International Aids Vaccine Initiative (IAVI) -
http://www.iavi.org
- National AIDS Control Organization (NACO), New Delhi -
http://www.nacoonline.org
- Indian Council of Medical Research (ICMR), New Delhi -
http://www.icmr.nic.in
Sources : "One in 4 respond Favourably to AIDS vaccine" - PTI Science Service, p.4 - 01/05/2007
Rédacteur : Guillaume Talbot
BE Inde numéro 25 (15/06/2007) - Ambassade de France en Inde / ADIT -
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Des chercheurs indiens mettent au point un test de dépistage rapide de la lèpre

La lèpre touche encore près de 200.000 personnes chaque année, dans 115 pays différents, dont l'Inde. La maladie est causée par une bactérie, Mycobacterium leprae, qui s'attaque a la peau et aux nerfs. Le principal test de dépistage utilise actuellement consiste a observer au microscope des échantillons de peau du patient. Ce test a une sensibilité limitée, il ne détecte pas tous les cas de lèpre pauci bacillaire -la forme la moins grave-, et surtout il est complique a mettre en oeuvre sur le terrain.

Une équipe de recherche du National Jalma Institute for Leprosy and other Mycobacterial Diseases aurait mis au point un test plus pratique. Ce test est base sur la détection des protéines produites par la bactérie plutôt que sur la détection de la bactérie elle-même. Il s'agit d'une méthode proche de la technique ELISA, plus simple en réalité, appelée Dot-ELISA. L'échantillon de peau est place dans une solution saline puis un échantillon est prélevé et déposé sur une membrane. Ensuite des antigènes spécifiques aux protéines de lèpre sont appliques sur la membrane qui change de couleur si les antigènes ont trouve des protéines avec lesquelles réagir.

Ce test s'est avère efficace pour tous les cas testes de lèpre multi bacillaire, et pour 62% a 74% des cas de lèpre pauci bacillaire, le taux de détection augmentant avec le nombre de lésions du patient. Il n'a pour l'instant pas provoque de faux positifs ce qui le rend très intéressant. Par ailleurs, il est plus facilement applicable sur le terrain.

Pour en savoir plus, contacts :
National Jalma Institute for Leprosy and other Mycobacterial Diseases, Agra (Uttar Pradesh) -
http://www.jalma-icmr.org.in/
Sources : "Leprosy researchers develop fast, sensitive field test" – Sanjit BAGCHI - 08/05/2007 -
http://redirectix.bulletins-electroniques.com/T7ASE
Rédacteur : Guillaume Talbot
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L'Inde lance un programme national sur les nanotechnologies

Le gouvernement indien a approuve le lancement d'une mission nationale sur les nanotechnologies. Elle sera mise en oeuvre par le Department of Science and Technologie (DST). L'objectif de cette mission est de coordonner les différents programmes de recherche existant dans le pays et de susciter des nouveaux projets en cohérence avec l'ensemble. L'objectif est d'essayer de faire émerger l'Inde comme un pole de compétences important dans ce domaine.

Dans un premier temps, l'accent sera porte sur la recherche fondamentale et sur la formation d'un grand nombre de personnes. Par ailleurs, seront visées surtout des applications qui pourraient trouver des applications sociétales, autour de l'approvisionnement en eau potable ou du biomédical par exemple. Le budget de cette mission est de Rs 1000 crores (184 millions d'euros) sur 5 ans.

Pour en savoir plus, contacts :
Department of Science and Technology (DST), New Delhi - http://dst.gov.in
Sources : "India on the track of Nano mission" - EFY News Network - 04/05/2007 - http://www.efytimes.com/efytimes/fullnews.asp?edid=18702
Rédacteur : Guillaume Talbot
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La télémédecine pour prodiguer des soins a bord d'un avion

Plusieurs équipements de télémédecine ont déjà été développes en Inde. Ces systèmes sont opérationnels et fonctionnent déjà dans quelques villages indiens ou ils évitent aux populations de se déplacer jusqu'au praticien, facilitant ainsi l'accès aux soins. Aujourd'hui, Air India –compagnie aérienne publique indienne- a demande a l'Indian Space Research Organisation (ISRO) d'étudier la possibilité de miniaturiser les systèmes pour les embarquer a bord d'un appareil. Les systèmes sont en effet souvent de taille, avec un ordinateur relie a des systèmes de mesure comme un tensiomètre ou un système d'électrocardiographie.

Mais si on peut espérer arriver à miniaturiser rapidement ces systèmes, c'est au niveau du système de communication avec le sol que subsistent l'essentiel des obstacles technologiques. Il faut concevoir une antenne très compacte pour que l'ensemble du kit de télémédecine puisse idéalement tenir dans une mallette. L'antenne devrait fonctionner dans la bande K, c'est-à-dire a une fréquence comprise entre 18GHz et 27GHz, ce qui faciliterait sa miniaturisation. Le Dr. Madhavan Nair, président de l'ISRO, a déclare qu'il espérait ainsi révolutionner la télémédecine.

Pour en savoir plus, contacts :
Indian Space Research Organisation (ISRO), Bangalore (Karnataka) -
http://www.isro.org
Sources : "Suitcase model of telemedecine kit can bring revolution" – PTI Science - 16/05/2007
Rédacteur : Guillaume Talbot
BE Inde numéro 25 (15/06/2007) - Ambassade de France en Inde / ADIT -
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L'Inde développe de manière autonome une première chambre hyperbare

Le commandement naval occidental de la marine indienne a inaugure sa première chambre hyperbare. Elle servira a pratiquer l'oxygénothérapie sur les plongeurs de l'armée indienne qui pourraient en avoir besoin, elle serait d'ailleurs équipée pour traiter 4 patients a la fois. Appelée "Samidrasuta HBC1", elle a été conçue et développe par la Defence Research and Development Organisation (DRDO). Il n'y a pour l'instant que 6 chambres de ce type en Inde, les autres ayant été importées pour un prix de l'ordre de Rs. 6 crores (1,1 million d'euros). La chambre produite par le DRDO aurait coûte seulement Rs. 1,9 crores (350.000 euros).

L'intérêt est double, puisqu'il s'agit d'une part d'économiser l'argent auparavant dépense pour l'achat de chambres hyperbares a l'étranger et d'autre part cela permet a l'Inde de se positionner sur le marche mondial comme un fournisseur compétitif. Ainsi une entreprise indienne basée a Mumbai, Vijay Sabre Safety Ltd, qui a été impliquée dans le processus de production de la chambre, serait prête a se lancer dans une production de série.

Pour en savoir plus, contacts :
Defence Research and Development Organisation (DRDO), Bangalore (Karnataka) -
http://www.drdo.org
Sources : "First indigenous hyperbaric therapy chamber at Navy hospital" - PTI Science Service - 16/05/2007
Rédacteur : Guillaume Talbot
BE Inde numéro 25 (15/06/2007) - Ambassade de France en Inde / ADIT -
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