Une équipe de recherche menée par le docteur Gopal GUPTA du Central Drug Research Institute (CDRI) a découvert deux nouvelles molécules qui seraient 25 fois plus efficaces que le principal produit utilise actuellement, le Nonoxynol-9. L'inconvénient majeur du Nonoxynol-9 est intrinsèque a son fonctionnement, puisqu'il détruit en fait la membrane lipidique des cellules. Ce produit a tendance à attaquer aussi des bactéries présentes normalement dans le vagin et qui ont pour fonction de lutter contre certaines infections. Qui plus est, chez certaines femmes, ce même produit a provoque des irritations et des lésions, au niveau du col de l'utérus, comme au niveau des parois vaginales, les rendant plus vulnérables aux maladies sexuellement transmissibles.
Les molécules découvertes par cette équipe de recherche indienne sont intéressantes pour plusieurs raisons. D'abord, elles ont un principe actif différent, qui consiste a de fixer sur la membrane cellulaire, sans la détruire. Ensuite, on peut utiliser seulement 4% de la concentration de produit qui était nécessaire avec le Nonoxynol-9 pour parvenir au même résultat, limitant donc les risques d'irritations. Enfin, ces molécules sont aussi non toxiques pour les bactéries de la faune vaginale et pour les cellules du col de l'utérus.
Pour en savoir plus, contacts:
Dr Gopal GUPTA, Division of Endocrinology, Central Drug Research Institute,
Sources : "Kill the sperm, spare the irritation" - New Scientist -
05/03/2007 - http://redirectix.bulletins
Redacteur : Guillaume Talbot
BE Inde numero 23 (17/04/2007) - Ambassade de France en Inde / ADIT -
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